J’ai échangé mon appart à Montréal pour un week-end à Toronto (et franchement, c’était une bonne idée)
Dans cet article :
Tout a commencé avec un message tout simple : “Il y a une fille à Toronto qui veut venir à Montréal, ça te tente d’échanger ton appart ?”
Honnêtement, je n’ai pas réfléchi longtemps. Toronto, ça faisait des mois que je voulais y aller. Mais à chaque fois, les prix des logements me calmaient direct : 300 $ la nuit pour une chambre moyenne et encore faut ajouter les taxes.
Là, j’avais une alternative simple : prendre ma voiture, dormir chez quelqu’un et vivre la ville comme une locale.
Le saviez-vous ?
Selon la CMHC (Canada Mortgage and Housing Corporation), le prix moyen d’un logement temporaire à Toronto dépasse 250 $ par nuit en haute saison, hors taxes.
Avant de partir : les vraies questions qu’on s’est posées
Pas de contrat, pas de “charte d’accueil”. Juste WhatsApp.
On a parlé de trucs très terre-à-terre :
– c’est quoi le meilleur plan pour venir depuis Montréal (train vs voiture)
– combien de personnes on serait
– si le chien posait problème
– où se garer
– quels draps/ serviettes laisser
– piscine ou pas ?
Le détail qui m'a touché :
elle nous a loué une place de parking visiteur dans son condo.
Tu sens que la personne fait un effort et tout de suite t’as envie d’en faire aussi.
Petit conseil simple : pose toutes les questions bêtes.
Ce qui m’a vraiment surprise : la confiance et vite
Je m’attendais à un truc un peu froid. Genre échange impersonnel.
Pas du tout !
Au bout de 3 vocaux, c’était comme parler à une pote que tu n’as pas encore rencontrée.
On a échangé des photos de nos salons, des chambres, de la vue etc. On a parlé des couchages, de où ranger nos affaires, de ce qu’il fallait laisser.
Ce qui change tout, c’est l’humain. Personne ne jouait à “je te loue mon appart”, c’était juste “viens chez moi, je te fais de la place”.
“Prends ton maillot, y’a une piscine.”
C’est exactement le genre de message que tu veux recevoir après 5 heures de route.
Le départ : on a fait simple
Arrivés vers 21h, Julie était encore là, donc on a pu se rencontrer directement dans l’appart.
Franchement, c’était trop cool parce que du coup, elle m’a tout montré en direct : où sont les affaires, comment fonctionne le building et les petits trucs à savoir.
Elle était adorable, je l’ai même aidée à finir de mettre les draps.
C’était vraiment la vibe “je rejoins une copine pour le week-end”, pas du tout un truc froid ou distant.
Le budget réel du week-end
Chiffres vrais, sans storytelling :
- Transport (voiture + essence) : environ 200 $ pour 4
- Parking : offert
- Courses : 80 $
- Un resto : 120 $
- Cafés / petits trucs : 40 $
Total : 440 $ pour 4 personnes
Soit environ 55 € par personne pour 3 jours
C’est le moment où tu réalises que le logement gratuit change tout.
On a fait un resto sympa, mais la plupart du temps, on a cuisiné à l’appart.
Tu te sens chez toi, tu fais des pâtes, tu bois du vin et tu gardes ton argent pour faire des choses dehors.
On a dépensé environ 60 $ pour trois jours à quatre. Honnêtement, on ne s’y attendait pas.
Ce que j’ai compris après ce premier échange
Ce n’est pas “économiser sur le logement”. Ça, c’est le bonus.
Le vrai truc, c’est :
- connaître une ville à travers quelqu’un qui y vit
- avoir des petites attentions humaines
- faire attention chez l’autre parce que l’autre fait attention chez toi
On a préparé notre appart à Montréal comme si on accueillait quelqu’un qu’on aime bien :
- laisser de la place dans le placard
- serviettes propres
- draps frais
- poubelle vidée
- un petit mot “profite bien”
Ça prend littéralement 20 minutes. Et ça change tout !
Un échange d’appartement permet de réduire le budget hébergement à 0 $, sans compromis sur le confort.
Le meilleur conseil si tu veux tenter un échange
Ce soir, fais juste un premier pas : inscris ton appartement sur &Swapp.
Pas d’engagement, pas de paperasse. Juste une possibilité qui s’ouvre.
C’est comme ça qu’on se retrouve à Toronto, dans une cuisine où tu te sens bien, un café à la main avec vue sur la skyline, en te disant :
“Là, maintenant, je vis ailleurs. Et ça ne m’a presque rien coûté.”
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