Avant de rêver de ton setup face à la mer, voilà ce qu’il faut (vraiment) savoir :

• 1. Ton statut légal
  Si tu restes moins de 90 jours dans un pays de l’UE, tu n’as rien à faire. Ton passeport suffit ! (Si tu es citoyen de l’UE. Sinon, vérifie les conditions de visa spécifiques du pays).
  Au-delà, il te faut un visa digital nomad. Exemple : au Portugal, il te faut prouver 2 800 €/mois de revenus et une adresse locale.
• 2. Ta couverture santé
  Ta CEAM (Carte Européenne d’Assurance Maladie) fonctionne dans toute l’UE.
  Mais si tu pars à Bali ou Montréal, prends une assurance voyage. Les meilleures couvrent télétravail + santé dès 35 €/mois (ex : Chapka, HeyMondo, ACS ,etc.).
• 3. Tes impôts
  Le principe est simple : si tu passes moins de 183 jours/an à l’étranger, tu restes résident fiscal français.
  Mais au-delà, tu entres dans la zone grise du double impôt. Si tu veux faire ça bien, appelle le Service des impôts des non-résidents avant de partir. Ils sont étonnamment sympas. La plupart des pays ont un accord pour éviter de payer deux fois des impôts : si tu en paies à l’étranger, tu peux souvent les déduire en France.
• 4. Ton matos et ta connexion
  Un bon débit, c’est ton oxygène.
  Vérifie le Wi-Fi de ton futur logement, Je te conseille au moins 25 Mb/s.
  Et prends un VPN (5 à 10 €/mois) : ça t’évitera de bloquer sur des outils pros.
• 5. Ton logement
  Tu as pas mal de sites pour cela : Booking.com, Airbnb, Vrbo, Blueground, HousingAnywhere etc. Mais bon, sache que sur &Swapp, tu échanges ton appart avec un autre jeune actif : zéro loyer, zéro galère. Juste un match entre profils.
• 6. Banque & paiements
  Préviens ta banque de ton séjour et, si possible, choisis une banque sans frais à l’étranger (Revolut, N26, Boursorama, etc.).

Étape 1 : Confirme que tu peux télétravailler depuis ce pays

Chaque pays a ses règles et ton employeur doit donner son feu vert.
 

Exemples :

• Le Portugal a créé un visa spécial “Remote Worker”.
• L’Espagne exige que ton entreprise soit hors du pays.
• "Le Canada tolère le télétravail à distance pour une entreprise étrangère lors d’un séjour touristique court (≤ 3 mois), tant qu’aucune activité n’est exercée localement.

Vérifie toujours sur les sites officiels des ambassades avant d’acheter ton billet.

Étape 2 : Prépare ton dossier avant de partir

Fais un dossier en trois volets :

• Papiers : passeport valide, carte CEAM et assurance santé.
• Pro : lettre d’autorisation de ton employeur + une clause télétravail si besoin.
• Perso : un logement prêt à t’accueillir, une connexion fiable et ton plan de secours (type un cowork à côté)

Astuce : tout scanner dans Google Drive ou Notion et accessible hors ligne.

Étape 3 : Choisis ton spot et ton appart

Lisbonne, Barcelone, Bali, Montréal : chacune a son ambiance.
 Le plus simple pour un premier test ?
 Pars 4 à 8 semaines dans un pays proche (UE = 0 paperasse).

Étape 4 : Informe ton employeur et ton assurance

Fais simple et transparent, mais garde toujours une preuve écrite. Ton employeur sera rassuré, et toi tranquille.

1. Penser que “visa touriste” = droit de bosser → Faux. En cas de contrôle, tu risques une amende ou l’expulsion.
2. Oublier d’avertir ton employeur → ton assurance pro ne te couvre plus.
3. Ne pas vérifier la fiscalité → tu peux te retrouver à devoir payer deux fois.

Les raccourcis qui sauvent

1. Active ta CEAM 15 jours avant ton départ si tu pars dans un pays de l'UE. Ça prend 2 minutes sur ameli.fr.
2. Préviens ta banque avant de partir et, si possible, choisis une banque sans frais à l’étranger (Revolut, N26, Boursorama, etc.).
3. Installe un VPN et une double authentification. Tes données te diront merci.

• Service Public France – Télétravail à l’étranger (mars 2024)
• Ameli.fr – Carte Européenne d’Assurance Maladie (avril 2025)
• OCDE – Global Mobility Report (2024)
• Numbeo – Coût de la vie 2025
• SEF Portugal – Digital Nomad Visa (2024)
• Gouvernement du Canada – Séjour temporaire (2025)
• Eurostat – Coût du travail et mobilité en Europe (2024)