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Comment utiliser le vibe coding quand tu lances une start-up

Maxime 23 Nov 2025 3 min de lecture

Quand tu lances une start-up, tu n’as pas le luxe d’attendre six mois pour voir si une idée fonctionne. Tu avances vite, tu testes, tu corriges, tu jettes, tu recommences. Et c’est exactement là que le vibe coding devient un vrai super-pouvoir : il réduit la distance entre l’idée et la première version testable.

Ce n’est pas une promesse marketing. C’est une réalité : tu peux désormais produire un premier jet de code simplement en expliquant ton intention. Et ça change tout dans un contexte où chaque journée compte.

Vibe coding workers

1. Prototyper sans paralyser la technique

Ce qui bloque souvent un fondateur non-tech, ce n’est pas l’idée.

C’est la traduction : comment passer d’un concept à quelque chose que tu peux montrer, manipuler, envoyer à un testeur ?

Avec le vibe coding, tu fais une première passe toi-même :

“Fais-moi un formulaire simple avec nom, dates, ville, et une validation basique.”

Tu obtiens une base.

Pas parfaite, mais exploitable.

Tu arrêtes de dépendre 100 % de la bande passante dev pour exister.

Le prototype arrive plus tôt. La discussion aussi.

2. Accélérer les itérations (la partie la plus dure dans une start-up)

Le plus dur, ce n’est pas créer une version 1.

C’est créer les versions 2, 3, 4, 5 jusqu’à tomber sur un truc qui fonctionne.

Avec une IA qui comprend :

  • “rajoute un tri”,
  • “intègre un slider pour les dates”,
  • “ajoute un message de succès ici”,
  • “simplifie la logique du composant”,

… les cycles raccourcissent.

Le fondateur pousse plus d’idées, le dev se concentre sur l’architecture et la qualité, et tout le monde gagne du temps mental.

C’est ça, le vrai bénéfice.

3. Parler produit avec ton équipe technique (sans perdre personne)

La discussion produit/tech peut parfois devenir un tunnel de malentendus.

Le vibe coding sert de “version neutre”, un brouillon qui aligne tout le monde.

Tu montres quelque chose, même imparfait :

“C’est ce comportement-là que je veux.”

Et ta CTO te dit :

“Ok, je le refais propre, mais je vois ce que tu veux dire.”

La barrière disparaît.

C’est un langage commun.

4. Tester des pistes sans engager trois semaines

Le risque numéro un dans une start-up, c’est de s’entêter sur une mauvaise idée trop longtemps.

Avec du vibe coding, tu peux explorer beaucoup plus vite, sans exploser ton planning.

Tu peux tester :

  • une nouvelle page “match experiences”,
  • un flow d’onboarding simplifié,
  • une annonce enrichie,
  • un dashboard version courte.

En une heure, tu vois si ça vaut le coup d’aller plus loin.

Et très souvent, ça évite des semaines de travail pour rien.

5. Rendre les non-tech utiles dès le début

Un des plus gros bénéfices :

tout le monde devient capable de créer des briques.

Marketing ?

Peut générer un composant simple pour une landing A/B.

Growth ?

Peut prototyper un mini outil interne.

Design ?

Peut tester une variation de layout directement dans le code.

Ça fluidifie l’équipe.

Et ça enlève la pression qui pèse habituellement sur un seul développeur ou une seule CTO.

Mini focus : où s'arrêter ?

Le piège, c’est de croire qu’on peut tout faire avec le vibe coding.

Ce n’est pas vrai.

Le vrai savoir-faire, c’est de savoir quand l’utiliser :

  • protos, oui.
  • micro-features, oui.
  • scripts internes, oui.
  • pièces critiques, sécurité, perf, architecture, non.

Un bon fondateur devient vite bon à choisir le bon moment.

À retenir

  • Le vibe coding accélère les premières versions.
  • Il libère du temps dev sur le non-essentiel.
  • Il permet aux non-tech de contribuer.
  • Il réduit les risques de construire la mauvaise chose.
  • Utilisé intelligemment, c’est un levier énorme pour aller plus vite que les autres.


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